mercredi 8 avril 2009

Singapour- 6 avril 2009 - passage en Occident

Après un voyage somnolent en bus depuis Mersing nous arrivons à Johor Bahu, ville frontière avec Singapour. Derniers moment en Malaisie dans le brouhaha de la gare routière, dûment organisée autour d'un marché...
Nous débarquons à Little India, enclave d'Asie du Sud dans la mégapole rutilante de Singapour. Bollywood et tandoori, echoppes colorées et odorantes, saris multicolores...

Nous allons avec Stefan à la rencontre de la ville, un peu au hasard, puisque nous n'avons pas de carte autre qu'une mauvaise copie que j'ai du LP.
Nous déambulons jusqu'au soir, de la City des yuppies à Chinatown, avant de retrouver Little India après avoir traversé la ville en long en large et en travers.









Super ballade au demeurant dans la ville du futur. Activité formidable partout, des commerces, des malls, des "food courts" pour tous les goûts. Un brassage ethnique intense, même si, comme partout, les communautés ne se mélangent guère.
La ville semble en constante construction.
Stefan est rentré en Suisse ... Me voila repartie en solo pour un trek dans la grande ville les jours suivants. Les mêmes coins et d'autres, Je n'arrive pas à prendre un ticket pour les Philippines sur internet alors je dois aller le chercher dans une agence, (pour éviter la commission je me rends dans la succursale), nichée quelque part dans un des innombrables mall de Orchard road. Le temple du consommateur.

Mélange entre les boutiques les plus snobs et les echoppes style Tati. En passant par les librairies, l'électronique. Les enseignes chics de l'avenue Montaigne à Paris ont toutes ici leur boutique et je me sens un peu à la ramasse en passant par là, avec mes tongs et mon allure pas vraiment chic. Ce coin là semble être le rendez-vous des expats au regard blasé et des fashionitas. Hum, une fois mon ticket acheté, je trace !
Passage par le non moins chic hotel Raffles, vestige de l'époque coloniale, avec concierge hindou enturbanné comme au bon vieux temps des colonies.





On peut s'y ballader comme dans un musée à l'exception des parties qui comportent les chambres. Il y a plein de boutiques chic dans les arcades qui entourent les immeubles. Mi hotel mi centre commercial...

Le blanc immaculé des murs et des escaliers et les bois sombres sont d'un chic sans faille. Le jardin intérieur est tiré au cordeau, et les palmiers du voyageurs omniprésents. Je ne m'arrête pas pour boire un verre, décidement trop honteuse de mon allure un peu dégingandée. Il est vrai que je ne ballade pas en taxi climatisé, en guise de justification !

Les quartiers malais et indiens sont populaires, les mignonnes devantures colorées sont cernées de hautes tours qui abritent probablement ces communautés. Chinatown est plus chic, boutiques et restaurant occidentalisés version zen.... une partie plus populaire de ce quartier est autour d'un grand mall : bazar, pharmacopées, food courts.
Tout cela est grouillant de vie, dynamique. Une métropole de ce siècle. Affairée et multi-culturelle. Malgré cela des employés de service d'une gentillesse sans faille, comme ce que j'ai vu jusqu'à présent en Asie.
Le chic est vraiment chic. Les immeubles de bueaux de la city sont beaux pour la plupart. Les quartiers populaire distillent une atmosphère authentique. La cuisine est un vrai bonheur.
Tout cela est séduisant.

La ville bardée d'interdictions est propre, relativement aseptisée, mais je m'y sent bien. Personne ne regarde personne, comme dans les métropoles occidentales. Une vraie ballade urbaine.


Pour mon dernier jour, je décide néanmoins de m'échapper de ce béton pour le fameux jardin des orchidées.

Après une pluie torrentielle, le soleil apparait. Lucky me !
La saison est propice et la plupart sont en fleur. Un bonheur de ballade botanique dans un jardin odorant et coloré.















Mon ticket en poche, départ demain pour Cebu, Philippines. Quelques jours en vadrouille dans les Visayas, puis je rencontre Pete à bord de son Blueyonder à Negros, pour peut être quelques semaines de navigation, de Palawan à Bornéo, si compatibilité.

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